Chaque année, 10 000 personnes âgées de plus de 65 ans sont victimes de chutes qui peuvent causer la mort.
Le fait de vieillir est un sujet dont on ne parle assez dans notre société, pourtant c’est un sujet bien réel et qui nous concerne tous.
Nous avons tous une personne dans notre entourage, qui en prenant de l’âge voit ses forces s’aménuiser.
Cette perte d’énergie et de vitalité, entraîne des complications dans le quotidien de nos aînés, tel que les chutes répétées.
C’est pourquoi, mandatée par le Direction générale de la cohésion sociale (DGCS), la DITP a mené un petite enquête pour améliorer le quotidien des personnes âgées à domicile.
La DITP a relevé 10 axes d’amélioration :
- Le fait de vieillir est invisibilisé et stigmatisé dans la société
- Réussir la prévention des chutes est conditionné par différentes étapes d’acceptation.
- La chute est souvent le symptôme d’une fragilisation physique et/ou sociale, ce n’est pas qu’une cause.
- La prévention des chutes se fait majoritairement de manière informelle, par les proches.
- L’aidant est l’acteur de proximité et de confiance qui a le plus d’impact auprès de l’aidé.
- Les acteurs institutionnels de proximité/du quotidien, qui offrent un cadre de confiance sont les premières portes d’entrée de la prévention.
- Il n’y a pas de parcours de prévention, mais une cohabitation de dispositifs préventifs.
- Les messages et activités de prévention parviennent à ceux qui ont la capacité à s’informer.
- Le lien social est la pierre angulaire de la prévention.
- Le recours à la téléassistance intervient souvent comme outil de réassurance post-chute plutôt que comme outil de prévention.
La réduction du nombre ahurissant de victimes passe bien entendu par la prévention, mais comment doit-on s’y prendre ?
La sensibilisation : Porter un regard attentif mais surtout bienveillant par rapport à la vieillesse et les risques associées à celle-ci.
La détection : Savoir reconnaître les éléments annonciateurs d’un chute potentielle. Les muscles qui faiblissent, des escaliers mal agencés, du carrelage glissant, autant de détails permettant de tirer la sonnette d’alarme.
L’information : Faire circuler les informations est primordial, il faut que celles-ci soient simples à comprendre et facilement accessibles.
L’accompagnement : Trouver un moyen d’apporter du soutien à la personne en difficulté, lui trouver du personnel soignant capable de la rassurer et d’intervenir en cas de besoin.
Pour le moment la piste de la téléassistance est en pleine étude afin de permettre la circulation de l’information, l’adaptation à la personne, et surtout le renforcement dans la prévention des chutes.
Pour en apprendre plus, nous vous conseillons de lire l’article complet qui a permit la construction de ce post.
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Prévention du risque de chute en EHPAD
Chutes répétées chez la personne âgée : évaluation et prise en charge
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